J-4 : Quelques perles du relais volant

(Nathalie arbore fièrement le témoin Cd♥ RTE, entraînement à Meudon, 15/03/2009).

Maintenant que vous connaissez le principe du relais volant (voir article du 7 mars), nous pouvons passer au bêtisier.

L’épreuve implique les groupes B et C ainsi que les jokers (J), soit 4+4+2 coureurs et trois véhicules. Soyez attentifs, car ça ne s’improvise pas la première année ! La première moitié de l’étape est couverte par les 4 coureurs B, l’autre moitié par les 4 coureurs C. L’échange se fait à mi-parcours, sauf pour les 2 jokers qui viennent en renfort sur toute l’étape. Ça va, vous suivez ?

Première difficulté : vider complètement le monospace B pour accueillir les 4+2 coureurs (ne pas oublier de leur affecter un chauffeur) et transférer tous les bagages dans le monospace C. Le petit monospace J suit tranquillement le relayeur, feux warning allumés, pour en assurer la sécurité.

La porte coulissante du monospace B est maintenue ouverte par une sangle pour permettre aux relayeurs de monter et descendre super vite. En 2007, on a vu une équipe concurrente hésiter à mi-parcours. Les deux véhicules B et C se sont retrouvés côte à côte. A force de civilités (« vas-y », « non, je t’en prie, vas-y »), les voitures ont démarré en même temps. Celle de droite a arraché la porte coulissante de sa voisine ! Je suis repassée à cet endroit en 2008, la portière n’était plus dans le fossé ;-)

Notre permutation B-C s’est bien déroulée, notre portière est intacte. Mais au quatrième virage, l’embrayage nous lâche ! Tout le monde descend et se rabat sur le petit monospace des jokers qui suit, avec déjà une conductrice et une accompagnatrice à son bord. Il a fallu s’organiser pour tasser tout ce petit monde sur l’unique banquette arrière. Le règlement interdit toute sortie à gauche (côté route, trop dangereux). Par conséquent, le coureur monte par l’arrière alors que le suivant descend par l’avant, supposant l’escalade du fauteuil passager à chaque rotation de 150 m. Difficile à imaginer quand on ne l'a pas vécu !

Nathalie BARBERON