(Olivier Coustère remerciant chaleureusement la municipalité de Quarré-les-Tombes, 04/04/2008).
Pour notre groupe de quatre, les choses sérieuses commençaient avec cette première épopée nocturne dans le Morvan : des étapes d’une vingtaine de kilomètres creusant des écarts importants entre les coureurs. Nous avons reçu un accueil très chaleureux de la part des communes traversées, et j’aimerais tant que les personnes présentes en pleine nuit pour nous apporter soutien et réconfort puissent lire ces lignes.
A Chastellux, un départ surréaliste fut donné dans la cour d’honneur d’un château du XIème siècle (j’y consacrerai une rubrique prochainement).
A Quarré-les-Tombes, le boulanger avait avancé l’heure de sa fournée pour nous proposer un pain chaud qui embaume la salle des fêtes et qui vous lie définitivement aux valeurs artisanales. Des mamies avaient préparé des confitures maison, d’autres tournaient la louche dans une marmite de chocolat chaud. Après trente ans de course à pied, je n’ai jamais connu de ravitaillement plus authentique et plus réconfortant ! La Cd♥, c’est de la générosité et une mobilisation à tous les niveaux.
Ma plus grosse frustration ? – La commune de Saint-Léger-Vauban avait installé des stands avec des guirlandes lumineuses comme pour célébrer un quatorze juillet. Il y avait une centaine de personnes et des enfants qui attendaient patiemment en fin de nuit (la course avait pris une heure de retard pour récupérer les attardés des difficiles étapes précédentes). Mais Saint-Léger-Vauban n’était pas ville-étape, nous ne faisions que le traverser. Cédric était en tête de l’étape et nous avons poursuivi notre route bien malgré nous, laissant planer derrière un « Ooohhh » plein de déception et réprobateur. Si c’était à refaire, nous ferions une pause d’une minute sur la place du village, en essayant d’expliquer l’impossibilité de partager plus longtemps leur hospitalité. J’espère qu’une prochaine Cd♥ m’amènera de nouveau dans cette commune sans être impliqué dans la voiture suiveuse. J’ai une dette de reconnaissance à balayer…
Frédéric LESUR
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