samedi 7 mars 2009

J-18 : Le relais volant, une garantie 100% adrénaline


(Relais Alain-Dany, vers Bozel, 06/04/2008, source = DVD RTE).

A l’instar de Jacques Séguéla, tous ceux qui ont eu la chance de porter le témoin pourraient s’exclamer : « Si à 50 ans on n’a pas bouclé un tel relais, on a quand même raté sa vie de coureur à pied ! ». Vraiment, j’en redemande.

La formule du « Super Marathon volant des Cimes » entre Condon et Le Bourget-du-Lac contient des ingrédients explosifs. Commencez par vider complètement un monospace de la course pour y installer un chauffeur, un caméraman, quatre coureurs d’un groupe et les deux jokers de l’équipe.

Le principe est simple :
1) Le monospace prend 150 ou 200 m d’avance sur le coureur qui porte le témoin, puis s’arrête.
2) Le prochain coureur descend et se prépare.
3) Le premier relayeur passe le témoin (sans le faire tomber) et remonte dans le monospace.
4) Le monospace redémarre en trombe, double le nouveau coureur en lice, et ainsi de suite…

Les relais très courts s’effectuent au sprint et se renouvellent très vite (les 45,5 km ont été bouclés à la vitesse de 19,2 km/h malgré le dénivelé !). La récupération est courte et l’épreuve est très éprouvante. Les coureurs se succèdent selon la forme de chacun. La porte coulissante du véhicule est verrouillée ouverte pour permettre aux coureurs de réduire les temps de montée / descente au strict minimum.

La performance de Carine au volant fut admirable : 2h22 de très haute tension nerveuse à scruter les rétroviseurs, écraser le klaxon, démarrer à fond, freiner sèchement, sur des routes sinueuses, avec une moitié du parcours de nuit, et des concurrents (aussi motivés que nous) à doubler sans compromettre la sécurité de chacun. Le sport est dans tous les compartiments, « ça gueule beaucoup » (stop and go !), et les relayeurs sont surexcités.



(Relais Dany-Thierry, vers Le Bourget-du-Lac, 05/04/2008, source = DVD RTE).

Le départ des équipes est échelonné de 2 mn en 2 mn selon l’ordre inverse du classement général. Nous avons ainsi remonté toutes les équipes à l’exception de GDF qui a résisté jusqu’au bout.

Tous les coureurs sont à fond. Au coude à coude, c’est assurément l’épreuve où la bagarre est totale !

Frédéric LESUR

1 commentaire:

nathalie RTE a dit…

le marathon des cimes, c'est le meilleur moment de la course pour moi, souvenir de la première année (annecdotes à lire plus tard sur le blog, ça va avec la performance de Karine) c'est une étape épuisante pour les jokers mais pleine d'adrenaline !! j'adore !!